À l’approche du scrutin, l’effigie du président sortant Ali Bongo est omniprésente dans les rues de Libreville, remarque Rémy Nsabimana, l’envoyé spécial de BBC Afrique.
Des milliers d’affiches sont placardées sur les murs de la ville.
Hormis les quelques grandes affiches du chef de l’opposition Jean Ping ci-et-là, il y a de minuscules affiches d’autres candidats.

Libreville, la capitale gabonaise, est calme, presque déserte. Sauf dans les grands lieux de rassemblement ou de meeting comme c’était le cas jeudi au Carrefour Camp de Gaulle où le candidat Bongo s’est adressé à ses partisans.
Ali Bongo se présente à sa propre succession. L’opposition pour la première fois, quant à elle, ne part pas en ordre dispersée et s’est ralliée pour un seul candidat.

Les habitants du quartier Louis dans le 1er arrondissement nous ont confié qu’ils avaient peur.
La peur d’un scrutin qui se déroule dans un climat tendu.